mardi 11 novembre 2014

Secrétariat des bilans (nov-dec)

 Bilan + lancement de sujet mardi 5 novembre 16H30
 
M. Vayer : Alors nous allons nous reconcentrer sur une nouvelle activité jusqu’à Noël, entrecoupée d’autres activités: du festival des 3 continents, du voyage à Oiron, des visites aux Cordeliers. Donc le planning est un peu haché mais organisé. Donc le projet s’appelle « RESSOURCERIE ». Vous pouvez presque deviner ce dont il s’agit, enfin du contexte, il y a le « re », « source », vous pouvez en deviner le sens. On vous propose d’entamer le travail
— distribution des feuilles de consignes et lecture de celles-ci.


Madame Gilot nous conseille de dialoguer avec les terminales pour collecter des informations.

Merlin : Il faut rendre un alphabet de typo ou une phrase type ?


A-C. Gilot : Vous comprenez quoi dans « créer une typographie originale destinée à la communication de la Ressourcerie de Nantes » ?


Yuna : Réécrire le texte de la consigne… ?


Maëlle B. : Dans le terme de communication, j’entends publicité.


M. Vayer : C’est une hypothèse, une interprétation. C’est très bien,  dites ce que vous comprenez.


Cassandre : Sur Dafont, il y l’alphabet en entier.


Léa : Il y aussi le nom de la typographie avec.


Juliette : La typographie spéciale est utile dans leurs bâtiments, les flyers pour informer.


M. Vayer : Oui, une signalétique


A-C. Gilot : Cela serait mieux de créer la typographie sur le mot « Ressourcerie ». Des personnes  connaissent le lieu ?


 Yuna : Je ne connais pas forcément, mais ça me fait penser à Dingue fringue, éco rêve…


Juliette : Ça a changé de nom, mais c’est comme Emmaus.


M. Vayer : Vous connaissez d’autres organisations de ce type ? L’Abbé Pierre.


Cassandre : Les friperies.


Yuna : La fraternité, près d’égalité.


A-C. Gilot : Le secours populaire tu veux dire ?


Yuna : Je sais plus.


M. Vayer : Beaucoup d’organisations réutilisent les objets.


A-C. Gilot : Certaines villes, comme à Berlin, les quartiers prennent des initiatives. Ça s’appelle les Give Box, les habitants disposent des objets qu’ils n’utilisent plus dans des boîtes, et en récupèrent.


M. Vayer : Est-ce que vous connaissez d’autres pratiques de ce type là ?


Juliette : Pareil mais c’est à la campagne ils ont fait un truc comme ça, ça s’appelle La Gratuiterie. Du coup même sans ne rien apporter on peut y aller et prendre des trucs.


M. Vayer : Il n’y a pas un système d’échange ?


Juliette : Non mais les gens s’instaurent tout seul un système d’échange.


Typhanie : Près de chez moi il y a une brouette de livres. Quand on veut plus d’un livre, on peut le déposer et en récupérer un autre.


M. Vayer : Cela s pratique dans le monde entier


A-C. Gilot : Il y a donc la pratique de d’échange par des organisations, mais aussi on peut déposer librement par exemple un livre sur un banc public, dans une cabine téléphonique, dans un restaurant ou sur une table de café et on s’en va. Et on peut être sur que quelqu’un d’autre va le reprendre.


Cassandre : Sinon il y a un site internet Sistes.fr. Quelqu’un met une énigme quelque part, et le but est de trouver un objet  à la fin de l’énigme et en remettre un nouveau.


Emilie Vannier : Je connais un site similaire, c’est Géocash.fr.


A-C. Gilot : On parle d’une consommation alternative.


M. Vayer :Vous comprenez ce terme ? Qu’est-ce qu’une consommation courante ? On achète, on utilise, puis on jette ou on détruit ou bien on donne ou on vend. Quelle peut être l’alternative à cela ? L’échange, le DIY (Do It Yourself), d’autres pratiques alternatives liées à l’objet ?


A-C. Gilot : Le troc.

M. Vayer : Oui, il y a des systèmes de valeurs


A-C. Gilot : Il y a des systèmes de monnaies intercatives


Merlin : Le coin, sur internet.


M. Vayer : Oui, le coin, il y en a pleins d’autres.


Cassandre : On détourne au lieu de jeter.


M. Vayer : Il y a pleins de manières différentes de détourner un objet. Vous n’avez pas d’autres pratiques alternatives liées à l’utilisation d’un objet ? Vous pouvez peut-être en inventer.  On prend notre temps, pour une fois qu’on en a. Je suis étonné que vous ne posiez pas plus de questions sur quelques termes, la première étape.


Souraya : J’ai une question sur la première étape,  je n’ai pas trop compris, vous voulez qu’on fasse des manipulations plastiques, faire des assemblages et des collages mais de quoi ?
M. Vayer : On vous donne des images, vous en collectez par vous-même et vous avez à faire des collages.


Souraya : Mais des images de quoi ?


Yuna : Justement, les expérimentations plastiques, ce sont juste des collages ou des illustrations ?


M. Vayer : Si on avait voulu des illustrations, on l’aurait marqué.


A-C. Gilot : Il faut peut-être essayer de mieux comprendre ce que vous pouvez faire avec ces collages.


Pauline : On utilise que des images ou bien également du texte ?


M. Vayer : Apriori non, dans cette première étape, la question qu’on pose est : de quoi sont constituées ces images ? Que représentent ces images ?


Amandine : Je ne comprends pas le but final de l’étape 1 sachant qu’à l’étape 3 ce sera une typographie.


Juliette : La typographie peut être un collage.


A-C. Gilot : Ne pensez pas qu’à la façon de faire vos collages, mais à quoi ils vont vous servir.


Mathilde : A l’étape un on peut faire peut-être directement des typographies.


Sean  Non, l’étape 3 ça.


Aurore  Est-ce que les images qu’on collecte dans l’étape 1 doivent être neutres ou bien nous pouvons les modifier ?


A-C. Gilot : La réponse ce n’est pas nous qui allons vous la donner.


M. Vayer : Par contre le fait de poser des questions comme celle-là, comme toutes les questions, elles servent tout à fait à comprendre. Alors de quoi vont être construites vos images ? Je vous rappelle la définition d’une image, c’est quelque chose qui ressemble à quelque chose d’autre.  Alors vos images vont ressembler à quoi ?


Léa : Des objets.


M. Vayer : Oui des objets, au minimum. Ce n’est pas forcément que des objets non plus, vous n’allez pas prendre le catalogue de la Redoute ou des 3 Suisses pour faire vos collages.


-Silence-


Cassandre : Si on étudie l’image mais pas que, vous voulez une recherche sur el collage en lui-même ou les images qu’on va coller ?
 M. Vayer : C’est vous qui faites le collage.
Cassandre : Oui mais vous nous dites de faire des expérimentations sur les collages d’images.


M. Vayer : Non,  des expérimentations au moyen du collage. Vous allez faire des collages. Vous découpez des morceaux d’images et vous les collez les uns avec les autres, les uns sur les autres, les uns en fonction des autres. Collages, photomontages. C’est un moyen relativement simple.


Emilie B : Donc du coup, il faut qu’on trouve pleins de moyen différents de faire des collages, si on répète la même technique, el même procédé, ça n’a pas d’intérêt.


M. Vayer : Je suis désolé mais j’ai du mal à comprendre, c’est la fin de la journée.


A-C. Gilot :J’ai juste l’impression que vous essayez de voir si ce que vous imaginez faire correspond à ce qu’on pourrait attendre dans ce projet, plutôt que d’essayer vraiment de comprendre el sujet.


M. Vayer :Ce qui vient d’être dit est très important. Pour les secrétaires de séances ce n’est pas facile. Bon vous êtes contents au moins de faire des collages ?
Classe :Oui !
M. Vayer :Vous savez que c’est une activité artistique et créative très importante et très intéressante.


A-C. Gilot : Au lieu de regarder le contenu c’est-à-dire le thème de la Ressourcerie, l’idée d’images et de collages et que vous regardez « Manipulations plastiques multiples autour des notions ». C’est-à-dire qu’est-ce qu’on apprend en fait ? Des expérimentations, on est encore dans cette posture de recherche, d’expérimentations.


M. Vayer : On cherche, on cherche des possibles.
A-C. Gilot : Et on chercher quoi ?
Merlin : Des systèmes graphiques.
M. Vayer : Non, pas encore.
Carole : Des visuels.
M. Vayer : Oui, on fabrique des visuels, par le collage. Mais on cherche quoi ? En faisant ça qu’est-ce que vous cherchez ? En fabricant des visuels avec des collages.


Cassandre : Des impacts et des intentions différentes.


M. Vayer : Impact, c’est la seconde ça.


A-C. Gilot :Oui c’est la seconde, oh j’entends Monsieur Capdeville !


M. Vayer : C’est quasiment dit, vous cherchez quoi ?


Sean : Des notions.


M. Vayer : Oui vous vous appuyez sur ses notions. Mais vous cherchez quoi ? Vous ne savez pas ce que vous cherchez en fait.


Juliette :Des procédés à réutiliser pour les typographies. Des façons de coller pour ensuite…


M. Vayer : Oui, mais ça ne nous avance pas beaucoup. Alors « hétéroclite », » hétérogène », » accumulation » c’est quoi, ça nous sert à quoi ? « Accumulation », c’est quelque chose que vous connaissez. Alors qu’est-ce que vous cherchez, en fabricant des collages avec des bouts d’images et on a « accumulation », ça veut dire que vous cherchez à faire quoi ? En faisant 10 collages différents. Qu’est-ce que vous cherchez à faire ?


Carole :A créer 10 sortes d’accumulations différentes.

M. Vayer :Oui mais c’est créer, illustrer, représenter… ? Pour arriver à quoi ?


Carole :A expliquer.


Emilie V. : Comprendre.


M. Vayer : Comprendre oui, mais comprendre quoi ?


Emilie B : Qu’on reconnaisse tout de suite quel mot c’est dans nos collages. Enfin qu’on reconnaisse une des trois notions.`


M. Vayer : Oui c’est bien. Représenter… Vous voyez ce n’est pas facile, c’est une question de vocabulaire. C’est important si on y arrivait à le dire. Est-ce qu’on va réussir ? On pourrait vous le dire mais il faut que vous trouviez. Un indice ? 10 collages, pleins d’images, le mot accumulation et je cherche quoi ? Je cherche à faire quoi ?


A-C. Gilot : Déjà on sait qu’en regardant le collage on doit normalement percevoir très vite une accumulation. Parce que vous aurez réussi à… ?


Classe : Communiquer, exprimer…


A-C. Gilot : Ah! Merci!


Classe : C’est communiquer ou exprimer ?
C’est les deux.
Non c’est exprimer.
Non, c’est communiquer.


 M. Vayer : Bon alors qui peut récapituler ? Pauline ! Non ? Bon qui récapitule ? La première phrase. Essayez on a déjà tout dit.
Maëlle B. : Avec les visuels fournis et les images collectées on va chercher à représenter quelque chose qui représente quelque chose d’autre. On va devoir, grâce à nos expérimentations, exprimer autour des termes « hétéroclite », « hétérogène » et « accumulation ».


M. Vayer : C’est très bien d’avoir tenté. Deuxième tentative.


Salomé : On va faire des manipulations plastiques à partir des visuels fournis et des images collectées en faisant des collages, des assemblages, des photomontages. Et à partir des trois notions, tout ça pour exprimer et communiquer.


M. Vayer : On y est presque mais ce n’est pas dans le bon ordre. Attention les garçons, je veux votre avis. Troisième tentative.
Emilie V. : On va faire des collages et des assemblages avec des photos autour des notions pour les exprimer.


-Applaudissement-


M. Vayer : Voilà. C’est très simple, il ya plus de 10 façons d’exprimer sa colère. Vous avez compris vous faites vous-même un collecte d’images. N’allez pas les cherchez pas sur internet, ni dans les catalogues de vente par correspondance. Allez les cherchez dans des magazines, des documents publicitaires, des papiers d’emballages. C’est aussi bien des objets, des images de vêtement. Des objets au sens très large, pas forcément des objets définis dans l’espace .Ca peut être des matières, des gros plans, donc ça devient des matériaux. Mais ces images n’allez pas cherchez sur internet et ne les imprimez pas.
Carole : On peut les prendre dans des journaux ?


M. Vayer : Ca dépend. Plutôt dans des magazines, sur du papier de bonne qualité, des images de bonne qualité. De la qualité de vos images dépends la qualité de vos collages. N’oubliez que ça peut être des gros plans de matières, des images de motifs, des aplats… Ca peut vous servir.


A-C. Gilot : Il faut une certaine quantité. Donc ramenez des magazines. Tout ne va pas reposer sur les images, il faut que vous ayez une certaine quantité pour manipuler mais c’est surtout vos manipulations qui vont leur donner du sens.


M. Vayer : Pleins d’images différents, une grande variété. Si vous réfléchissez bien, 30 fois 20 cm par 20 cm ça fait une grande surface, même si ce que vous ferez pourra être plus petit, donc il faut une grande profusion d’images.


-Fin du bilan 17H30-


Secrétariat des bilans Lundi 17/11/2014
Par Cassandre Et Baptiste

Mr. Vayer : Alors ? Comment vous vous sentez ? Vous êtes à l'aise avec les méthodes ? Vous trouvez ça stimulant, agréable ?


Emilie B. : On est pas habitués à ces étalements de projets, les délais sont du coup trop courts et on doit travailer rapidement.


Maëlle B. : Oui c'est même assez stessant, il y a beaucoup de demandes et on se perd parfois dans la multitude de choses à faire. [ne concerne que l'art]
Yuna : C'est très différent de la seconde même si cette liberté et cette autonomie est, pour moi, agréable.


Emilie B. : Le stresse vient aussi du fait qu'on se sent obligés d'être efficaces et performants à la fois.


Mr. Vayer : C'est pour ça qu'il faut se dépêcher !
(Silence)
Classe : (reste septique)


Carole : Il y a beaucoup d'investissement qui est fait, pourquoi on doit en faire autant si on a déjà le nécéssaire pour avancer dans l'étape suivante ?


Mr. Vayer : Ça c'est une bonne question. C'est une phase importante de travail ; d'abord elle vous permet de vous entraîner à manipuler, à faire émerger les bonnes idées et aussi à ne pas défavoriser les élèves qui se sentent moins à l'aise dans ce travail et qui vont moins vite.
Merlin : C'est difficile de gérer tout ça avec en plus les autres matières, où on a plus d'exercices à faire mais des choses à rendre avant un certain délai.


Mr. Vayer : Les matières artistiques sont des matières dites "multicouches" contrairement aux autres matières.

Secrétariat des bilans – mercredi 12/11/2014 par Cathy et Dorine
→ Le cour commence. 
Mme Gillot : Alors, qui veut bien m’expliquer où vous en êtes ? Qu’est-ce qu’il s’est passé lundi ? 
Maëlle B. : La première heure, nous avons travaillé sur l’ATC puis la deuxième heure sur les expérimentations plastiques.
 Mme Gillot : Vous en êtes où ? Vous avez fini ?
 Classe : Non !
 Mme Gillot : Vous avez commencé à travailler la présentation ?
 Classe : Non .
 Mme Gillot : Ça peut vous aider à rebondir. Vous devez penser à la question de la mise en page de vos expérimentations, vous pouvez prolonger un principe d’expérimentations, entamer un travail de tri, de formulation pour voir où vous en êtes. 
→ Fin de cours.
 Mme Gillot : Lundi, les expérimentations doivent être finies et on commencera la présentation. Comme ça, vous pourrez penser au matériel à apporter. 


Secrétariat des bilans – semaine du 3 au 7 novembre

BILAN DE SEANCE DU 05 /11/2014 
Mme Gillot : Bon ce ne sera pas vraiment un bilan mais une petite mise au point très rapide. Des difficultés, des questions ?
Silence
Cassandre : Je trouve ça plus simple car la démarche est un peu semblable à celle du palimpseste.
Mme Gillot : Merci Cassandre !
Silence
Pauline : Bah c’est un peu dur quand on sait pas comment manipuler le papier pour exprimer nos idées.
Mme Gillot : Tu ne dois pas partir dans l’idée de reproduire quelque chose ; attarde toi plutôt sur le procédés, l’utilisation des qualités plastiques du papier et les effets que tu recherches.
Pauline : D’accord…
Mme Gillot : Bon je voulais juste dire qu’il ne faut pas hésiter à oser. Expérimentez dans tous les sens ! N’essayez pas de reproduire les pliages parfait que l’on voit dans les livres d’origami. On continue le projet la semaine prochaine. Merci.

BILAN DE SEANCE DU 04 /11/2014 
Mr Vayer : Bonjour… On va vous distribuer le sujet pour ensuite commencer le projet sur l’accumulation et le paper art.
Mme Gillot : Oui. On engage un travail sur l’accumulation par répétition avec pour seul matériau le papier, une couleur unique : le blanc. Comme vous pouvez le lire sur le sujet, vous devez expérimenter autour du papier par divers procédés : pliages, collages, découpages et toutes autres techniques pour modeler le papier.
Mr Vayer : Il faut déjà visualiser le projet dans son ensemble pour envisager le temps à accorder à chaque étape… notons que le travail du papier surtout dans le cadre de l’accumulation par répétition demande beaucoup de temps et de minutie.
Mme Gillot : Des remarques ?
Silence
Mme Gillot : des questions sur ce qu’on vient d’aborder ?
Typhanie : Il faut absolument que nos expérimentations soient en volume ?
Mme Gillot : Oui enfin il peut s’agir de bas-relief mais un volume minimum me semble nécessaire pour le travail de parure que nous engagerons ensuite : l’expérimentation et la création sera d’autant plus intéressante.
Maëlle B : Quels moyens de fixation peut-on utiliser ?
Mr Vayer : Beaucoup tant que cela ne gâche pas le travail du papier… Colle, scotch, emboîtement, agraffes… Mais je pense que le pliage, seul, du papier permet déjà beaucoup de possibilités.
Pendant 2 heures, la classe expérimente … Mme Gillot et Mr Vayer observent, conseillent mais laisse les élèves en autonomie. A la fin, on regroupe expérimentations et on fait un court bilan autour de cette première étape
Mme Gillot : Alors.. Il n’y a pas beaucoup de mots associer à vos créations …
Classe : Silence
Mr Vayer : Pensez- y, ça vous servira ! Dites chacun un mot pour qualifier vos actions, vos idées !
Classe : Froisser, gaufrer, emboîter, chiffonner, couper, cacher, superposer, trouer, adapter, réutiliser, modeler, coller, déchirer, emmêler, croiser, tisser, courber, plier, élargir, structurer, creuser, mouiller, assembler…
Mr Vayer : Oui, il ya les verbes d’actions et ceux en relation avec les outils utilisés. Puis viennent des mots comme manipulation et qualification.
Mme Gillot : Inspirez-vous aussi de formes ou d’objets présents dans votre environnement.
Mr Vayer : Vous vous retrouvez dans les expérimentations des autres ?
Classe : Silence ….Oui ça va
Mr Vayer : Vous voyez déjà les aspects sur lesquels vous devez vous attarder ou que vous pourriez ensuite exploiter ?
Pauline : C’est dur car comme pour le projet « palimpseste » on ne sait pas vraiment comment faire …
Mr Vayer : Rires Ça va venir – Bref . Et la question de l’expérimentation monochrome ? Qu’apporte- elle ?
Yuna : Uniformité, ombres et lumières, texture. On s’attarde sur d’autres qualités plastiques que la couleur
Mr Vayer : Texture je ne vois pas trop.
Mme Gillot : Moi je comprends tout à fait ce qu’elle veut dire.
Rires
Cassandre : Je pense que le blanc est une couleur puissante !
Juliette : Même si ça peut nous bloquer au début, ça nous pousse à s’interroger sur d’autres procédés d’expérimentation
Mr Vayer : Exactement. Et comment pourriez-vos qualifier votre travail ?
Silence
Mr Vayer : Une maquette, une sculpture… ?
Cathy : Un prototype …
Mme Gillot : Prototype… alalala ce mot !
Mr Vayer : Je ne pense pas qu’il soit approprié à ce travail. Cette notion de prototype est complexe, on y accordera un temps un de ces jours.
Mr Vayer : Envisagez-vous de photographier vos travaux et leur élaboration ?
Mme Gillot : Oui ça peut être bien d’immortaliser vos créations. En plus le papier est un composant fragile !
Classe : Hochements de têtes
Mr Vayer : Donc il y a des étapes, un travail progressif dans ce projet. Il faut faire des choix !
Mme Gillot : Prenez un peu de recul. Mais personne n’a l’impression d’avoir fait le tour ?
Classe : NON !
Mr Vayer : Vous en avez encore sous la pédale.
Mme Gillot : Demain matin (mercredi) on continue …
Mr Vayer : Et je vous le redis, mais vous pouvez ici encore engager un travail de documentation.

BILAN DE SEANCE DU 03 /11/2014 
par Sean et Aurore
Matin  
Mr Vayer : Bon … Donc une nouvelle semaine qui commence. Avez-vous regardé le bilan de la semaine dernière ?
Classe : Silence (Quelques mains se lèvent)
Mr Vayer : C’est bien, je pense, de lire les bilans régulièrement : ça permet de voir où on en est, de s’interroger sur notre ressenti par rapport à celui des autres… Enfin bon.
Mme Girardot : On va revenir sur le projet « PALIMPSESTE », les oraux et les carnets d’expérimentation.
Mr Vayer : Oui, dans l’ensemble nous sommes très satisfaits de votre travail dans le sens où ce que vous avez pu produire se rapproche beaucoup de ce que nous avions en tête. Il me semble, que vous avez bien compris la notion de palimpseste.
Mme Girardot : On a relevé une grande diversité, une grande richesse dans vos propositions. Chacun à étudié la question du palimpseste à sa façon c’est pourquoi l’évaluation c’est organisée autour de critères d’ensemble. Cependant, vous auriez pu ; pour certains, affiner les choses et laisser une plus grande place à la spontanéité.
Mr Vayer : N’essayez pas de tout contrôler …
Maëlle.B : Oui mais c’est compliqué, on ne sait pas où on va ! On essaye des choses et finalement ça ne conviendra pas
Mr Vayer : Oui mais ça c’est normal
Classe : Rires
Mme Girardot : C’est pour ça que pendant ou même maintenant que ce travail est terminé, c’est intéressant d’aller voir ce que font les autres. On peut s’en inspirer mais aussi se rassurer.
Mr Vayer : On remarque que chaque travail est teinté de votre personnalité propre. Cette identité plastique commence à venir, au fur et à mesure des travaux engagés, d’autant plus quand on manipule la matière. Cela vient des nombreuses possibilités que cela engendre.
Mme Girardot : Oui, il y a en fait une grande liberté malgré un sujet avec un « cadre » imposé.
Souraya : Peut-être mais au départ c’est dur à comprendre.
Mr Vayer : Bon on va rapidement faire de petites remarques qui vous concernent tous.
Mme Girardot : La mise en page est fondamentale, il faut à la fois organiser vos expérimentations et créer une certaine esthétique d’ensemble. N’hésitez pas à recadrer et aérer surtout : si les pages sont trop chargées, on s’y perd et finalement cela devient compliqué d’exprimer son idée de départ.
Mme Girardot : Les collages doivent être soigné, mais ça dans l’ensemble je vous félicite
Mr Vayer : Nous essayerons de mettre à votre disposition le matériel nécessaire (gros pots de colle à papier, réserve pour les pistolets à colle)
Classe : Merci
Mme Girardot : Bonne prise de risque ! Il faut oser …. Vraiment ! Ne pas toujours faire quelque chose de beau, ce n’est pas simple mais il faut y penser.
Mr Vayer : Dans ce genre de projet, il ne faut pas trop penser. Il faut faire des choix à cause des différentes contraintes du projet. Je pense au temps par exemple Vous avez eu quoi ? 15 heures ?
Classe : Moins !!!
Emilie B : On a eu 10 h mais beaucoup ont bossé en dehors aussi.
Mr Vayer : Oui donc en gros une dizaine d’heures
Mme Girardot : Pour les oraux, vous regarder personnellement sur vos feuilles. Mais je pense, qu’il faut, comme l’ont fait certains, dans mon groupe du moins, commencer par une courte intro. Histoire de ne pas sauter sur l’examinateur.
Mr Vayer : On peut sauter sur les gens … mais dans d’autres contextes (sur un ton blagueur)
Rires
Mme Girardot : Il faut détailler, décrire tout en étant synthétique et précis. Vous avez su utilisé un vocabulaire artistiques adapté et varié et mettre en relation vos divers travaux.
Mme Girardot : On a regardé la qualité d’organisation du carnet, qui mine de rien est très importante surtout pour la fluidité de l’oral. Il faut que votre carnet et l’analyse de vos expérimentations soit claire pour vous pour qu’elle soit claire pour le ou les examinateurs.
Mr Vayer : Le vocabulaire plastique est à affiner à l’oral, pour éviter les répétitions et peut être la monotonie. Mais ça se travaille, ça se prépare …. Il faut sélectionner les mots pour aider la personne extérieure au projet à rentrer dedans.
Mme Girardot : Je pense qu’on à fait le tour… N’hésitez pas à plus participer
Classe : Sourires
Mr Vayer : Voilà…Voilà
Donc maintenant on va parler accumulation.
Mme Girardot : On va reprendre le travail de documentation débuté pendant les vacances. J’ai cru comprendre que certains avaient été plus loin dans les recherches que d’autres. Très bien …
Mr Vayer : Vous vous mettez en groupe : un artiste par groupe. Le groupe 2 reste ici, groupe 1 de l’autre côté. On va se pencher sur la question de l’analyse ! Allez allez  !!!

Bilan « Comment on analyse ? groupe 1 »
Après un travail d’analyse en groupe. On met en commun
Vayer : Alors à quelles difficultés avez-vous été confronté lors de l’analyse des œuvres de votre artiste ?
Emilie B : Bah … Il faut savoir quoi et comment analyser !
Mr Vayer : En effet…. C’est l’un des points clé de l’analyse plastique dans une démarche d’arts appliqués. Il faut trouver les bons outils : la culture générale en perpétuelle évolution, un gros travail de documentation : aller chercher le vocabulaire nécessaire !! C’est une expérience à construire
Yuna : Oui mais il faut savoir comment réexploiter nos recherches
Chaque groupe, à tour de rôle fait part de son analyse (Kawamata, Arman…), Mr Vayer et les élèves réagissent.
Dorine : En fait on a écrit plein de mots : accumulation, amoncèlement, superposition, aléatoire, homogénéité…
Mr Vayer : Dans un premier temps, on décrit ce qu’on voit ! Pas de place à la déduction pour l’instant
Typhanie : On s’est intéressé aux qualités plastiques dominantes : ici, la forme… la composition
Mr Vayer : Comme pour le palimpseste ; il faut trouver les termes appropriés
Marianne : Mais Monsieur, l’année dernière on ne nous à pas dit d’analyser comme ça
Mr Vayer : Bref – Tout ce que vous faîtes va améliorer ce que vous analyser, vous allez puisez dans votre quotidien les outils nécessaire à votre analyse. Pourquoi pas se constituer un répertoire de vocabulaire…. Moi, en tant que prof j’en ai besoin dans tout ce que j’entreprends !
Classe : Ok (les élèves approuvent)
Mr Vayer : Je vous distribue un petit doc’, résumant les étapes de l’analyse plastique.

Après-midi
Mr Vayer : On ne fera pas de bilan mais on va commencer la construction du cabinet de curiosité. On a des boîtes, des objet bah voilà … On se met en groupe et on voit comment on arrange tout ça.
Par groupe de trois, on réfléchit à un projet : comment seront agencées les boîtes, le support, voir même l’organisation des jouets ! Mr Vayer choisit ensuite le projet correspondant le plus à la demande. On commence à fixer les boîtes au mur (côté cloître) entre les deux fenêtres.
Mr Vayer : De toute façon ce projet va sûrement se prolonger pendant plusieurs mois, il va évoluer, bouger, se transformer… 

Lundi 8 décembre / par Yuna & Malo

Mme Girardot : Il faut mettre le paquet ! Ne pas ralentir le rythme avant les  vacances. Gardez une trace de vos projets en photo.

Ressourcerie

Maëlle B : On a trop peu de temps pour peu de collages.

Souraya et Aurore : On ne comprend pas le sujet, on ne sait pas comment s'orienter.

Cassandre : Je ne sais pas où aller et la réflexion m'entrave dans mon élan.

Mathilde : Je n'arrive pas à évaluer mon travail.

Mme Girardot : Il faut se lancer.

Merlin : J'approuve, il faut se lancer pour commencer à avoir une vraie production.

Mr Vayer : C'est tout à fait possible de ne pas être sur mais il n'est pas possible de ne pas comprendre. De quoi s'agit-il ? A quoi vont servir ces collages d'après vous ?

Typhanie : ils expriment les 3 notions.

Vayer : Peut-être que vous avez un problème avec le fait d'exprimer une notion ?

Maëlle B: comment est on censés exprimer différemment deux synonymes ?

Yuna : c'est compliqué mais il y a des nuances.

Mr Vayer : Personne n'a dit que c'était facile.

Aurore : Mais comment fais-t-on quand on ne sait pas où on va ?

Mr Vayer : La question c'est essayer de traduire ces notions. Il faut essayer. On a des marges d'erreur. Le but n'est pas d'avoir des collages 100% parfaits mais d'avoir un volume de nuances. Dans votre présentation, on observera s'il y a une différence entre l'opinion de celui qui regarde et de celui qui a créé les collages; on est en plein dans la communication, c'est de la traduction plastique. Il faut diminuer le jeu entre l'acteur et le spectateur.

Cassandre : On doit découper en rapport avec "Ressourcerie" ?

Professeurs : Non, ça doit juste être en rapport avec les notion hétéroclite, hétérogène et accumulation.

Margot : Allez-vous nous donner des images, de la documentation ?

Mr Vayer : Si vous voulez oui.

Mme Girardot : Exprimer c'est pousser au dehors. C'est en faisant qu'on comprends. Utilisez à bon escient les outils qui sont à votre disposition (collage, regard...). De toute façon on vous donnera des retours pour vous guider.

Fin du cours : (sur la parure)

Mme Girardot : On reparlera plus tard de la composition pour exprimer ses idées. Le travail est réussi en général mais il faut tenter un peu plus, prendre des risques.
Mr Vayer :  Vous avez été efficaces et rapides pour les photos. le matériel de prise de vue devrait arriver vers Janvier/février.

Mercredi 10 décembre

Mr Vayer : A quoi pensez-vous que cette étape d'analyse serve-t-elle ?
Carolle : Extraire des système graphiques, apposer un regard nouveau, et comprendre ce que communique l'ensemble.

Mr Vayer : Il faut que vous fassiez une feuille de synthèse. Vos partis pris, détours, entorses, risques, sont à défendre.